Tunisiennes pour les Droits des femmes, l'Egalité et la Citoyenneté

Article traite les droits des femmes, l’égalité des sexes et la citoyenneté suite à la révolution Tunisienne. C’est une sorte d’un collectif de 17 associations réunies sous la bannières de «Tunisiennes pour les Droits des femmes, l’Egalité, la Citoyenneté», vient de publier la déclaration suivante, adoptée lors d’une soirée tenue vendredi 12 août au centre culturel d’El Menzah, à l’occasion de la célébration de la Fête de la Femme.

Printemps arabe: pas de démocratie sans les femmes

Article sur le rôle des femmes au cours des révolutions arabes, et leurs exigences d’avoir une citoyenneté à part entière.

Compte rendu de l’action de plaidoyer de la coalition « égalité sans réserve » lors de la 1 ère session de la revue périodique universelle - avril 2008

Le Compte rendu relatif à l’action de plaidoyer de la coalition « égalité sans réserve » lors de la 1ère session de la revue périodique universelle qui a eu lieu en avril 2008. Pour le Bahreïn, toutes les recommandations faites par la coalition ont été soulevées par le groupe de travail de l'UPR et sont reflétées dans les recommandations acceptées par le Bahreïn. Concernant le Maroc, toutes les recommandations faites par la coalition ont été soulevées par le groupe de travail d'UPR. Toutefois, seule la recommandation au sujet de la communication du retrait des réserves au Secrétaire Général de l'ONU apparaît dans les recommandations acceptées par le Maroc (article 9, paragraphe 2, article 16, paragraphe 1 (h), et article 16, paragraphe 2, ainsi que la déclaration sur article 15, paragraphe 4). Concernant la Tunisie, les recommandations relatives à la levée des réserves (Brésil, Mexique et République de la Corée) et la formation de juges sur la CEDAW (Slovénie) ont été soulevées par le groupe de travail d'UPR ; ceci étant, seule la recommandation concernant le retrait des réservations apparaît dans les recommandations acceptées par la Tunisie. Dans le cadre de sa représentation d’ouverture : la Tunisie "s’est engagée" à ratifier l'OP-CEDAW. Quant à l'Algérie, les recommandations concernant la levée des réserves et des amendements au code de la famille ont été soulevées par le groupe de travail d'UPR. L'Algérie a accepté la recommandation concernant la révision des réserves par rapport à l'article 2. Cependant, l’Algérie a expressément refusé d’accepter les recommandations relatives au retrait de l'article 16 et la réforme du code de la famille.

Les associations qui œuvrent pour l’égalité des chances entre les femmes et les hommes en Tunisie

Le contexte actuel et l’environnement sociopolitique offrent des opportunités de développement à la société civile : forte participation des associations au mouvement social et à la phase de transition, préparation des élections (loi sur la parité), de multiples actions de plaidoyer, des propositions de réformes, des actions dans l’espace public et des négociations pendant l’élaboration de la constitution et des textes juridiques. La phase de transition révèle l’existence de formes d’organisation sociale qui agissent, au sein de la société, et qui sont dotées d’une puissance, réelle ou potentielle, de transformation sociale. Il n’est pas exagéré de dire que par leur nombre, leur poids politique, leur capacité de mobilisation, leur compétence technique pour certaines, les OSC ont acquis la capacité d'influencer les orientations politiques du pays. Certaines s’imposent de plus en plus comme interlocuteurs incontournables, pour le gouvernement, pour les partis et pour les institutions internationales. Le changement du cadre juridique a joué un rôle important dans l’émergence et le redéploiement de la vie associative. Le décret-loi de 2011 définit l’association7 comme la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes œuvrent ensemble, de façon permanente, pour réaliser des objectifs non lucratifs. L’article premier garantit la liberté de créer des associations, d’y adhérer et de s’y rendre actif. La nouvelle loi n’impose plus le délai d’attente de 3 mois avant d’engager toute activité. Dès le premier jour d’envoi de la demande établissant la constitution d’une association, celle-ci est considérée comme «existant de jure ». Elle acquiert une personnalité juridique à partir de la date de publication de l'annonce au Journal Officiel de la République Tunisienne. Les pouvoirs publics ont l’obligation de renforcer les organisations de la société civile, d’aider à leur développement, et surtout de préserver leur autonomie.

Les associations qui œuvrent pour l’égalité des chances entre les femmes et les hommes en Tunisie

Le contexte actuel et l’environnement sociopolitique offrent des opportunités de développement à la société civile : forte participation des associations au mouvement social et à la phase de transition, préparation des élections (loi sur la parité), de multiples actions de plaidoyer, des propositions de réformes, des actions dans l’espace public et des négociations pendant l’élaboration de la constitution et des textes juridiques. La phase de transition révèle l’existence de formes d’organisation sociale qui agissent, au sein de la société, et qui sont dotées d’une puissance, réelle ou potentielle, de transformation sociale. Il n’est pas exagéré de dire que par leur nombre, leur poids politique, leur capacité de mobilisation, leur compétence technique pour certaines, les OSC ont acquis la capacité d'influencer les orientations politiques du pays. Certaines s’imposent de plus en plus comme interlocuteurs incontournables, pour le gouvernement, pour les partis et pour les institutions internationales. Le changement du cadre juridique a joué un rôle important dans l’émergence et le redéploiement de la vie associative. Le décret-loi de 2011 définit l’association7 comme la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes œuvrent ensemble, de façon permanente, pour réaliser des objectifs non lucratifs. L’article premier garantit la liberté de créer des associations, d’y adhérer et de s’y rendre actif. La nouvelle loi n’impose plus le délai d’attente de 3 mois avant d’engager toute activité. Dès le premier jour d’envoi de la demande établissant la constitution d’une association, celle-ci est considérée comme «existant de jure ». Elle acquiert une personnalité juridique à partir de la date de publication de l'annonce au Journal Officiel de la République Tunisienne. Les pouvoirs publics ont l’obligation de renforcer les organisations de la société civile, d’aider à leur développement, et surtout de préserver leur autonomie.

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