Gender and trade

Le présent article met l’accent sur l’ampleur et les effets néfastes des violences à l’égard des femmes soit à l’échelle nationale ou internationale. La violence faite aux femmes est une discrimination et une atteinte à leurs droits humains, ses impacts touches non seulement les femmes victimes de violence mais aussi leur entourage (limité et élargi). Mais en contrepartie, et en Tunisie précisément, peu de mesures ont été prises pour lutter contre la violence faite aux femmes, alors que la constitution du 27 janvier 2014 met à la charge de l’Etat l’adoption des mesures nécessaires pour y mettre fin. En revanche la société civile fait l’effort pour mettre en œuvre un processus d’harmonisation des législations nationales avec la Constitution.

Le présent article s’intéresse aux violences sexuelles dans les conflits armés. Les femmes dans les zones de conflits sont victimes de plusieurs types de violences sexuelles, et dont le viol est utilisé comme une arme de guerre. Ces violences peuvent être le fait des forces armées de différents types. L’AMNESTY, de sa part a recensé plusieurs cas de violences sexuelles dans des zones de conflits (Syrie, Irak, République démocratique du Congo), et avancé plusieurs recommandations pour lutter contre les violences sexuelles, améliorer le soutien, accordé aux victimes de violences et assurer l’accès à la justice.

L’article s’intéresse au sujet de la violence à l’égard des femmes en Tunisie et surtout la violence sexuelle, la problématique avancée est comme suit : d’une part la législation tunisienne est considérée comme progressiste en matière des droits des femmes (abolition de la polygamie et mariage forcé, obligation de la scolarisation, le droit à l’avortement…) mais d’autre part la femme n’est pas protégés des différents types de violences malgré l’ampleur de ce phénomène (selon l’enquête nationale sur les violences faites aux femmes). Cette contradiction est expliquée par l’instrumentalisation des droits des femmes dans le but de se donner une bonne image, la faiblesse des textes législatifs concernant les actes de violence, en plus de ça le sujet de la violence à l’égard des femmes et surtout la violence sexuelle est resté tabou jusqu’à 2007.

Ce document présente le Plan opérationnel de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes au Maroc. Ce plan opérationnel vise, à travers les cinq domaines prioritaires d’action structurels et d’accompagnement, à la systématisation de l’offre de service, à l’amélioration de la connaissance du phénomène à travers les actions de recherche et de collecte des données, au développement des réponses précises aux besoins des opérateurs directs en terme des normes et standards de qualité de services, de formation et renforcement des capacités en vue d’assurer la qualité et la pérennité des actions, d’accompagnement juridique, de sensibilisation et de conscientisation nécessaire pour influencer les comportements et les mentalités des auteurs de la violence.

A travers cette vidéo de 1mn et 37 sec, Antonio Banderas, vedette de cinéma et ambassadeur de bonne volonté du PNUD a lancé, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, un appel mondial en faveur de l'arrêt des violences à l'égard des femmes.