Tous concernés POURQUOI MOINS D’INÉGALITÉ PROFITE À TOUS

L’écart continue de se creuser entre riches et pauvres. Au cours des décennies ayant précédé la Grande récession, la croissance économique bénéficiait déjà de manière disproportionnée aux catégories à haut revenu, tandis que les ménages à bas revenu étaient laissés pour compte. Depuis la crise, les disparités se sont aggravées, et dans de nombreux pays de l’OCDE, les inégalités atteignent désormais leur plus haut niveau depuis que des données sont recueillies. Ce creusement de long terme des inégalités de revenu suscite non seulement des inquiétudes de nature sociale et politique, mais il engendre également des préoccupations d’ordre économique : les inégalités de revenu ont tendance à peser sur la croissance du PIB, sous l’effet de la distance toujours plus grande entre les 40 % les moins riches et le reste de la société. La question de savoir comment inverser cette tendance et promouvoir des opportunités pour tous figure désormais au premier rang des priorités des gouvernements dans de nombreux pays.

Talents à l’étranger : Une revue des émigrés marocains

Près de 3 millions de personnes qui sont nées au Maroc vivaient dans un pays de l’OCDE en 2010/11. Pour évaluer le potentiel que ce groupe représente pour l’économie marocaine, cette revue établit la répartition des émigrés marocains sur les pays de l’OCDE, ainsi que leur âge, leur sexe et leur niveau d’éducation. Les résultats sur le marché du travail des émigrés marocains sont analysés, de même que sont documentées les caractéristiques des émigrés marocains qui retournent vivre au Maroc. La plus grande diaspora marocaine réside en France, suivie par l’Espagne et l’Italie, où leur nombre a fortement augmenté avant que les flux migratoires ne soient affectés par la crise économique. Les émigrés marocains ont un faible niveau d’éducation, et connaissent une intégration sur le marché du travail moins favorable que les natifs dans les pays de destination, et une grande partie travaille dans des professions peu qualifiées. Ceux qui sont retournés vivre au Maroc sont souvent retraités, mais sont aussi particulièrement susceptibles de devenir entrepreneurs.

L’autonomisation économique des femmes dans la région MENA L’impac t des ca dres juridiques al gérien , égyptien , jordanien , libyen , marocain et tunisien

Le rapport sur L’autonomisation économique des femmes dans la région MENA analyse les défis auxquels l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, la Libye, le Maroc et la Tunisie doivent faire face dans l’action qu’ils mènent pour encourager les femmes à occuper un emploi ou à devenir entrepreneuses, et présente des recommandations concrètes à l’intention des gouvernements afin qu’ils progressent dans la résolution de ces problèmes. Le rapport s’articule autour de quatre grands axes : le chapitre 1 présente une vue d’ensemble de la participation des femmes à la vie économique dans les six pays examinés, le chapitre 2 étudie les engagements internationaux et les principes constitutionnels ainsi que l’accès des femmes à la justice, le chapitre 3 analyse l’impact du droit de la famille sur les possibilités d’autonomisation des femmes, et le chapitre 4 examine la législation du travail du point de vue des droits des femmes en tant que salariées et chefs d’entreprise.

DYNAMIQUES DU DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE 2018 CROISSANCE, EMPLOI ET INÉGALITÉS

Cette première édition du rapport Dynamiques du développement en Afrique décrypte les politiques de développement du continent. Elle propose une grille de lecture originale du développement de l’Afrique, en évaluant ses performances économiques, sociales et institutionnelles au regard des objectifs définis par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Les relations entre croissance, emplois et inégalités sont au coeur de ce premier opus, qui s’attache à dégager des implications stratégiques de l’analyse.

Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles

Le présent rapport a été établi en application des résolutions 71/278 et 71/297 de l’Assemblée générale. On y trouvera des informations sur les mesures prises, à l’échelle du système, pour lutter plus efficacement contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, et notamment sur les progrès réalisés dans l’application de la politique de tolérance zéro et sur ma « nouvelle stratégie », que j’ai présentée dans mon précédent rapport (A/71/818 et A/71/818/Corr.1). On trouvera aussi en lignea des renseignements supplémentaires sur les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles visant des membres du personnel des missions de maintien de la paix et missions politiques spéciales, des autres entités des Nations Unies et des forces internationales ne relevant pas de l’ONU agissant sous mandat du Conseil de sécurité (pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2017).

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